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22 novembre 2016 à 10:27

La bigorexie, quand le sport devient une addiction

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Officiellement reconnue comme une maladie depuis septembre 2011 par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la bigorexie - ou dépendance au sport - peut toucher toute personne pratiquant une activité sportive à trop forte dose pour son corps.

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Lorsque le sport remplace des tâches essentielles du quotidien, des anciens loisirs ou va même jusqu'à isoler une personne sur le plan social, c'est que la bigorexie s'est bel et bien développée.

Alors que de nombreuses campagnes sont mises en place par les gouvernements successifs afin de promouvoir la pratique sportive, oublier que le sport requiert de l'énergie et qu'il doit être pratiqué raisonnablement est tout aussi "coupable" que de ne pas en faire du tout. Il faut remonter à 1985 pour trouver trace de premiers écrits au sujet de la bigorexie. Théorisée par l'Américain William Glasser, cette addiction au sport apparaît progressivement chez le sportif, le détournant au fur et à mesure de ses priorités pour prendre son cerveau "en otage" et ne lui faire penser qu'au sport.

 

Une perte de contrôle progressive

« On parle de bigorexie surtout quand il y a une perte de temps, de contrôle, qui est considérable et qu'il y a des conséquences derrière. Il n'y a pas forcément de consensus sur le temps, mais c'est sur une année de pratique sportive excessive au moins » explique le docteur Laurent Karila, vice-président de l'association SOS Addictions. « On devient malade ou addict lorsqu'on utilise un produit ou qu'on adopte un comportement pour ne pas souffrir. »

Et si la dépendance au sport ne se manifeste pas par de la fièvre ou d'autres symptômes classiques de certaines pathologies, le sportif malade envoie en général plusieurs signaux aux gens qui l'entourent. Lorsque le sport remplace des tâches essentielles du quotidien, des anciens loisirs ou va même jusqu'à isoler une personne sur le plan social, c'est que la maladie s'est bel et bien développée.

Pour le coach sportif Grégory Capra, « la bigorexie mène tôt ou tard au surentraînement. Même si, dans notre cas, le rôle du coach est de prévenir avant que cela n'arrive. Voir la personne s'entraîner de plus en plus peut nous mettre la puce à l'oreille. Pour s'en rendre compte, il faut avoir une analyse fine du sportif que l'on suit : écouter ce qu'il nous dit, voir comment il agit, ce qu'il prévoit de faire... Ce sont ces éléments qui nous permettent de déceler un possible début de maladie. Il faut être très vigilant. »

 

« Le sport doit rester un plaisir »

Comme toute addiction, cette maladie nécessite un suivi particulier pour pouvoir en guérir. Et ce encore plus si les sujets concernés ne sont pas conscients de leur état : « C'est toujours difficile de gérer ce genre de situation, concède Gréogry Capra, d'autant plus que l'on est aussi influencé par la qualité de la relation que l'on a avec son élève. Après, si la personne a grandement confiance en moi par exemple, je pourrai plus facilement la guider et la freiner si besoin. Il ne faut en aucun cas aborder ce sujet de manière frontale, beaucoup de pédagogie et de dialogue sont nécessaires.»

Même son de cloche du côté médical : « On ne soigne pas une addiction en stoppant tout d'un coup. On diminue progressivement, tout en gérant les pulsions durant cette période. Le sport doit rester un plaisir, et c'est dans cette optique qu'on leur réapprend à en faire sans s'en servir pour abroger une souffrance » conclut le vice-président d'SOS Addiction.

À l'heure actuelle, il est difficile d'établir un pourcentage du nombre de personnes touchées par la maladie, notamment du fait de la reconnaissance tardive de la bigorexie et de la difficulté de déterminer des critères universels à grande échelle.
Parlez-en à votre médecin.

    Andrea CHAZY

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